Meilleurs voeux 2019 d'un Gilet Jaune




Les « Présidents » des hautes autorités administratives sont environ 500 à gagner plus de 15 000 euros mensuel, donc plus que Chantal Jouanno, pour un travail très relatif. Le pouvoir exécutif, a priori, décide du choix de la personne et fixe le montant de sa rémunération.
Le Grand Débat - contact@debatpublic.fr
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« Françaises, Français, je souhaite que le plus grand nombre d’entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l’avenir de notre pays.
En confiance, Emmanuel MACRON »

Janvier 2019 - Contribution au Grand Débat - Fiscalité, État, Écologie, Démocratie
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Doléances de Gilets Jaunes et équilibre budgétaire ; des propositions
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Mesures économiques : la fiscalité et les dépenses publiques 

Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?

• Division par deux du nombre total d'élus.

• Simplification globale de la fiscalité avec suppression radicale des niches fiscales.
Au total, 474 niches fiscales existent aujourd'hui en France. Certaines, comme le Crédit impôt recherche, concernent les entreprises. D'autres, comme le dispositif Pinel, concernent les ménages. Leur coût total s'élève d'après Bercy à près de 100 milliards d'euros.

• Révision de la grille salariale des Hauts fonctionnaires. Des centaines gagnent plus de 15 000 € mensuel et un Trésorier-payeur général peut émarger à plus de quinze fois le SMIC.

• Fin de la politique d’austérité. Annulation des intérêts de la dette et remboursement du capital avec les 70 milliards estimés de fraude fiscale.

Faut-il supprimer certains ministères qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ?

• Suppression du Ministère de la culture qui reste l'une des principales sources d'arbitraire du pays.

• Ministère des affaires étrangères : disparition de certains Consulats et encadrement sérieux des dépenses de représentations.

• Suppression ou refonte du Sénat avec fusion du Conseil économique, social et environnemental.

• Abolition de l'ensemble des privilèges "républicains", pour le symbole, et dans l'esprit de la nuit du 4 août.

Comment finance-t-on la transition écologique et qui doit être concerné en priorité ?

• 67 millions de Français face à 1 394 millions de Chinois, avec presque autant d'habitants en Inde, et qui aspirent désormais tous au même modèle de consommation, la réponse n'appartient donc pas au seul peuple de France.

• Fin du CICE avec utilisation des fonds pour financer la transition écologique, notamment par des recherches sur les véhicules à hydrogène.

Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?

• Hélas, peu de solution, si ce n'est moins consommer avec un retour au malthusianisme économico-démographique de niveau mondial. Autrement dit la fin du capitalisme ?

Mesures territoriales

Y a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ?

• Division par deux du nombre de collectivités locales et d'élus avec simplification du système administratif dans son ensemble.

• Aides aux petits commerces des villages et centres-villes en taxant notamment les « GAFA »

• Arrêt de la fermeture des services publics : bureaux de poste, écoles, services médicaux...

• Communes, pour une égalité réelle de la dotation par habitants. En dotation globale de fonctionnement, un habitant d’une commune rurale compte moitié moins qu’un habitant d’une ville de plus de 100.000 habitants, et la crise des Gilets Jaunes prend racine pour une part dans ces territoires ruraux oubliés depuis des décennies par les politiques d’aménagement.

• Plans et normes pour l'isolation des logements, sans oublier les lieux publics.

Mesures sociales

Comment mieux organiser notre pacte social, quels objectifs définir en priorité ?

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?

• Progressivité totale de l’impôt sur le revenu, c’est-à-dire avec davantage de tranches.

• SMIC à 1 300 euros net, avec échelle des salaires raisonnable.
En France, ce ratio est de 1 à 104, contre 1 à 67 au Japon.

• Minimum retraite à 1 200 euros.

• Salaires, retraites et allocations indexés à l’inflation.

• Retraite solidaire. Le retraité n'étant par essence plus actif, les écarts entre pensions doivent être réduits.

• Sécurité sociale avec caisse unique pour tous.

• Prix du gaz, d’électricité et produits de premières nécessité réglementés.

• Limitation raisonnable des loyers avec davantage de logement à loyers modérés.

Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ?

• Politique d’intégration digne, avec prise en compte des migrations forcées.

• Sanctions accrues avec application stricte en cas de maltraitance sur animal.

Mesures démocratiques

Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ? 

• Parité socio-professionnelle stricte de la représentation nationale avec une part de proportionnelle et d'élus tirés au sort.

• Représentant élu avec salaire médian et frais annexes étroitement contrôlés.

• Fin des indemnités et privilèges républicains comme les rentes à vie ou les présidences de commissions et comités fictifs.

Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative ?

• Le Référendum d'Initiative Citoyenne doit entrer dans la Constitution.
Avec établissement d'un cahier des charges simple et précis, encadré par un organisme de contrôle indépendant.
Chaque proposition de loi déposée par tout citoyen devra comporter un nombre à définir de signatures. Ladite proposition de loi devra être discutée, complétée, amendée par l’Assemblée nationale qui aura l’obligation de la soumettre au vote de l’intégralité des Français.

Faut-il reconnaître le vote blanc ? Oui !

Faut-il rendre le vote obligatoire ? Non !

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Gilets Jaune - Sans Culotte, même combat ?
Hier, la campagne qui se paupérise et se révolte ; aujourd'hui, des territoires oubliés avec une classe moyenne qui entrent en sédition.
Les Gilets Jaunes sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société. Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation, assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne...

Gilet Jaune et fracture territoriale
La presse parisienne regarde la province avec condescendance, parfois aussi, hélas, avec un dédain émaillé d'ironie.
Ces médias, cette presse parisienne proche du pouvoir et, bien entendu, ses journalistes aux salaires sans commune mesure avec ceux de leurs collègues de province, bénéficie de multiples avantages et de trop nombreux abonnements institutionnels de complaisance. Ces médias sont incontestablement toujours promptes à parler d'eux-même, à inviter les mêmes personnes...

Gilet Jaune iconoclaste mais économe
La disparition du ministère de la Culture et donc de tout ce qui va avec : Délégation aux arts plastiques, Centres d'art, Villa Médicis, DRAC, FNAC..., aurait en outre l'énorme et juste avantage de mettre fin à l'orientation arbitraire et contre nature de la création artistique en France, c'est-à-dire d'en finir avec une forme d'art officiel. La somme ainsi mise de côté, environ dix milliards, serait loin d'être négligeable...

Paroles de Gilet Jaune ! La démocratie, un vain mot ?
La démocratie n'existe pas vraiment, aujourd'hui elle n'est qu'une illusion avec une représentation nationale qui ne correspond en rien aux catégories socio-professionnelles du pays.
Le politique, véritable prince des temps modernes, en incitant l'électeur à accomplir son soi-disant devoir de citoyen par le vote, ne cherche qu'à être légitimé.
L'électeur en tant que tel n'a pas de pouvoir de décision, tout est finalement régi par les marchés et les groupes de pression.
Mais la France porte toujours en elle les germes de la révolte républicaine et il reste difficile de prévoir, comme le prouve le mouvement des Gilets Jaunes, quand l'explosion se produira.
Les Gilets Jaunes, en prônant un Référendum d'Initiative Citoyenne, pensent se réapproprier un certain pouvoir direct et montrent également que l'esprit de la Révolution persiste encore.

Gilet Jaune et tirage au sort
Utilisé massivement dans la Grèce antique, le tirage au sort d'une partie des citoyens désignés afin de contrôler l'utilisation de l'argent public où le respect de la parole politique est une idée reprise par plusieurs Gilets Jaunes.
La Révolution française prônait déjà ce dessein démocratique d'une souveraineté populaire. Les 15 et 16 février 1793, Condorcet, député girondin, s'adressant à la Convention nationale, plaide pour que le citoyen puisse, dès qu'il le croit utile ou nécessaire, « exciter la surveillance des représentants du peuple sur des actes de constitution, de législation ou d'administration générale ».

Gilet Jaune républicain
Le nom de républicain est donné généralement à tous ceux qui préconisent, pour tout système valable de gouvernement, l'instauration d'une République où chaque citoyen, égal aux autres, aurait théoriquement acquis le droit démocratique de s'exprimer et d'intervenir dans la bonne marche de l'État.
L'esprit de 1789 donne la priorité à la liberté et proclame un État de droit qui exclut, en principe, l'arbitraire et rend la justice indépendante du bon vouloir du prince.
230 ans nous séparent de la Révolution française, avec deux siècles de controverses, d'illusions, d'interrogations, de manifestations et polémiques, alors, puisse le RIC des Gilets Jaunes suivi du Grand Débat nous apporter dès cette nouvelle année davantage de Démocratie et de justice sociale.

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Au terme du 15 mars, fin du grand débat,
le Président Macron donne rendez-vous aux Français, en confiance,
pour livrer son interprétation dudit débat.
Mais les propositions des citoyens pourront-elles devenir réalité ?
Et sur quels critères et impartialité celles-ci seront-elles retenues ?
Seront-elles déjà simplement lues ?
Le printemps risque fort d'être agité !
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Le Grand Débat - Les ressources

Les fiches didactiques présentant les quatre thèmes, avec séries de questions – ouvertes et fermées – peuvent paraître parfois en décalage avec les préoccupations quotidiennes des Français et des Gilets Jaunes. L'observateur critique ne manquera d'ailleurs pas de déceler dans le questionnaire du Grand Débat, l'empreinte d'un rédacteur technocrate.
En effet, comment apporter des réponses, autre que vaines, à ces interrogations :
- Quel est le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? Et que faudrait-il faire ?
Comme si les français étaient en mesure, à l'échelle mondiale, d'apporter seuls la solution.

Les questions, sans parler d'utopie, peuvent aussi revêtir un caractère assez démagogique :
- Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et les valeurs intangibles de la République ?

La transition écologique, le troisième thème, essentiel à notre avenir, semble pour le moins en contradiction avec la façon dogmatique d'Emmanuel Macron d'appréhender le monde à travers la finance et le libéralisme économique qui poussent à toujours consommer davantage, en se souciant relativement peu d'écologie. Une remise en cause radicale de la société correspond nullement à sa formation ni, d'ailleurs à ce jour, au souhait d'une large majorité de français : N'est-il pas question initialement de pouvoir d'achat ?

Ressources : Pour vous aider dans l'organisation de vos débats, retrouvez les kits méthodologiques et les fiches de présentation des thèmes



La pensée unique !
Libération, Le Nouvel Observateur, et leurs portes-paroles éditorialistes comme Laurent Joffrin, hier classés à gauche, ont désormais progressivement rejoint le rang des conservateurs, parfois même en catégorie réactionnaire. Ils n'aiment pas les Gilets Jaunes et en ont peur en récitant des arguments récurrents : Les Gilets Jaunes n'ont rien de réaliste à proposer et leurs revendications conduiraient le pays à la ruine...

Gilets Jaunes et Sans Culottes même combat !
Évidemment, ils ont sans doute raison avec l'ancien système d'économie ouverte, avec son Europe sans règles sociales ni fiscales communes. Pour ces journalistes, pas questions une minute d'envisager une nouvelle nuit du 4 août et l'abolition des privilèges républicains. Pas question d'entrevoir un changement de modèle avec l'arrêt des dépenses de prestige dont la France n'a plus guère les moyens – Culture, Affaires étrangères, Armée... Bref, pas question d'une remise en cause de la Constitution ou de l'irremplaçable Président actuel et tout changement serait un remède pire que le mal.

Pourtant, grâce au mouvement des Gilets Jaunes, le Grand Débat est engagé et sans d'importantes modifications d'orientation politique le printemps sera, à n'en pas douter, agité.


Le Député Lassalle

Interview du Député Lassalle, accordée au Midi libre
Comment peut-on s'en sortir avec les Gilets Jaunes ?
Je n'en sais rien !
Mais je n'ai pas peur de ce mouvement. Je dis que je ne suis pas inquiet parce qu'il se déclenche à un moment où l'on peut encore y apporter une réponse. C'est la dernière fois d'ailleurs. La fois d'après, ce n'est plus nous qui aurons prise sur les événements, ce sont eux qui décideront à notre place après un bain de sang.

Jean Lassalle prédit également une dissolution de l'Assemblée nationale à laquelle le président n'échappera pas, avant ou après les européennes.
Le pays n'a plus confiance en rien ni en personne et le grand débat ne réglera pas les choses.
Nous ne sommes plus qu'un théâtre d'ombres, nous ne décidons plus de rien. Il faut le silence d'une petite poignée de politicards et bien entendu la complicité quasi totale de ceux qui font la chronique.
Emmanuel Macron, c'est un garçon plein d'ambition - sa femme encore plus que lui - qui s'est dit : Au fond, c'est pas si dur, cette espèce de roi fainéant de Hollande, je vais lui régler son cas !


Un Gilet Jaune précurseur ?

Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté.
Qu'il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d'une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu'ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir.

Voter, c'est être dupe ; c'est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d'une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre. Vos mandataires ayant à légiférer sur toutes choses, des allumettes aux vaisseaux de guerre, de l'échenillage des arbres à l'extermination des peuplades rouges ou noires, il vous semble que leur intelligence grandisse en raison même de l'immensité de la tâche. L'histoire vous enseigne que le contraire a lieu. Le pouvoir a toujours affolé, le parlotage a toujours abêti. Dans les assemblées souveraines, la médiocrité prévaut fatalement.

Voter c'est évoquer la trahison. Sans doute, les votants croient à l'honnêteté de ceux auxquels ils accordent leurs suffrages — et peut-être ont-il raison le premier jour, quand les candidats sont encore dans la ferveur du premier amour. Mais chaque jour a son lendemain.
Dès que le milieu change, l'homme change avec lui. Aujourd'hui, le candidat s'incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut. Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. L'ouvrier, devenu contre-maître, peut-il rester ce qu'il était avant d'avoir obtenu la faveur du patron ? Le fougueux démocrate n'apprend-il pas à courber l'échine quand le banquier daigne l'inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l'honneur de l'entretenir dans les antichambres ? L'atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer, vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s'ils en sortent corrompus.
N'abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes forcément incapables et à des traîtres futurs.

Ne votez pas ! Au lieu de confier vos intérêts à d'autres, défendez-les vous-mêmes ; au lieu de prendre des avocats pour proposer un mode d'action futur, agissez ! Les occasions ne manquent pas aux hommes de bon vouloir. Rejeter sur les autres la responsabilité de sa conduite, c'est manquer de vaillance.
Je vous salue de tout cœur, compagnons.

Elisée Reclus, lettre adressée à Jean Grave, insérée dans Le Révolté du 11 octobre 1885


Comment ne pas comprendre que ce qui est exprimé par les bloqueurs de ronds-points reste un souhait justifié de ré-ancrage au local, aux circuits courts et buissonniers, au contenu humain sensible et poétique, tout comme le souhaitent 90% des artistes concernant leur travail ignoré systématiquement du regard institutionnel qui ne voit qu‘international ?
Comment ne pas comprendre que cet art d’Etat, qui a préempté avec une impudence incroyable le qualificatif de « contemporain », compte-tenu de sa misère de fond, devient de ce fait l’allié objectif de la réaction extrême - droitière - et ouvre un boulevard à celle-ci à mesure qu’il la dénonce...


cf/AFP - Valéry Hache


Samedi 30 décembre - 9h40. Des "gilets jaunes" plus discrets
Pour l'heure, peu d'informations sur les lieux de rassemblement en France. Ce samedi, les "gilets jaunes" se montrent plus discrets sur les réseaux sociaux qui leur servent de plateformes d'échanges depuis le début du mouvement. Pour surprendre les forces de l'ordre notamment, les actions et les lieux de rassemblement sont maintenant annoncés à la dernière minute.

Un rassemblement dès 10h à Marseille !
Du côté de Marseille, un grand rassemblement est prévu à partir de 10 heures, en présence de l'une des figures du mouvement, Priscillia Ludosky, à l'origine de la pétition contre la hausse du prix des carburants.

Des mesures préventives à Bordeaux !
En accord avec la préfecture, la mairie de Bordeaux affirme avoir pris des mesures préventives "en raison des manifestations annoncées et suite aux événements survenus ces dernières semaines". Seront notamment fermés des établissements culturels et des jardins publics.




Dans le domaine de la Culture et à moins d'une suite sérieuse donnée au mouvement des Gilets Jaunes, il faudra sans doute encore patienter afin de voir les choses changer.
Pourtant, en supprimant le Ministère de la Culture avec son budget qui progresse par rapport à 2018 et s'établit à environ dix milliards d’euros, en hausse de 17 millions d’euros, et puisqu'il s'agit, paraît-il, de faire de nécessaires économies, la somme ainsi mise de côté serait loin d'être négligeable et correspondrait aux premières revendications obtenues par les Gilets Jaunes.
La disparition du ministère et donc de tout ce qui va avec : Délégation aux arts plastiques, Centres d'art, Villa Médicis, DRAC, FNAC..., aurait en outre l'énorme et juste avantage de mettre fin à l'orientation arbitraire et contre nature de la création artistique en France, c'est-à-dire d'en finir avec une forme d'art officiel.
Seul un Secrétariat aux Patrimoines resterait nécessaire.

De la même façon comme, et semble-t-il c'est devenu de notoriété publique, on n'apprend plus rien dans les écoles d'art, fermons celles-ci et remplaçons-les par des écoles techniques des arts, ce qui fut d'ailleurs le cas à l'origine de la création des écoles - techniques - des Beaux-Arts.
Peu après 1968, sont également apparues en concurrence aux écoles d'art, les filières universitaires inutiles d'arts plastiques qui n’offrent aucune perspective de débouchés mis à part l'enseignement – universitaire !

Moins significatif en terme d'économie mais au combien symbolique, mettons fin aux libéralités fiscales des Fondations, de certaines Associations, et taxons les ventes des œuvres d'art lorsqu'elles atteignent des prix qui les associent à de véritables produits de luxe ou de spéculation.
A titre d'exemple, ce sont 600 millions d’euros d’argent public donnés à la Fondation Vuitton, au titre de la défiscalisation, pour faire finalement de la publicité aux divers produits de la marque, sans oublier, par la même occasion, d'entretenir la cote des œuvres d’art de la collection Pinault.

Pour mémoire :
En 2019, l’effort public en faveur de la culture sera conforté, pour atteindre environ 10 Md€.
Il s’agit du plus important budget jamais obtenu pour la politique culturelle, ce qui marque la priorité que le Président de la République et le Gouvernement accordent à la culture. Ce budget traduit une volonté de transformation, au profit d’un service culturel de qualité qui prenne en compte les attentes d’émancipation individuelle ; la nécessité de cohésion sociale et de dynamisme économique de nos territoires ; la révolution des usages mais aussi le respect de la création et des créateurs ; et l’exigence de simplification dans la façon dont l’État accompagne la mise en œuvre de projets.
Les ressources publiques affectées à l’audiovisuel public s’élèveront à 3,86 milliards d’euros ; les dépenses fiscales en faveur de la culture et des industries culturelles et créatives devraient atteindre 1,5 milliard d’euros ; les ressources fiscales consacrées au cinéma, à la production audiovisuelle et aux jeux vidéo – et affectées au Centre national du cinéma et de l’image animée – seront de 679 millions d’euros.
Les autres taxes affectées – pour le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz, et, l’Association pour le soutien au théâtre privé – s’établiront à 58 millions d’euros. Le Centre national du livre sera désormais financé par subvention budgétaire suite à la décision du Premier ministre.

Source/ Ministère de la Culture


Soulage et le Gilet Jaune iconoclaste

La crispation bipolaire, URSS-USA, qui définit la Guerre froide pendant au moins une décennie est, par essence, idéologique, car il s'agit d'un affrontement de systèmes de valeurs et d'organisations du monde ; il est également culturel car les deux puissances se combattent par l'image, le son, la propagande et non par les armes. Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire, politique qui découvre alors le "cultural power".

Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fullbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le « Grand tour » américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit par exemple, d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky... Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités. Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.

Cependant et afin d'être totalement crédible pour asseoir la dimension internationale des expositions, quelques artistes européens bénéficieront également du soutien américain.
En 1950, Pierre Soulage figure ainsi dans des expositions collectives à New-York, Londres, São Paulo, Copenhague. Dès le début des années 50, ses toiles commencent à entrer dans les grands musées comme la Phillips Gallery à Washington, le Musée Guggenheim et, bien entendu, le Museum of Modern Art de New-York.

Exposition Soulage et Gilet Jaune

Du 11 décembre 2019 au 9 mars 2020, les toiles de Pierre Soulage seront présentées dans le Salon Carré du musée du Louvre. "Ils empruntent des toiles à la National Gallery de Washington, au MoMA de New-York, à la Tate de Londres. Tous les grands musées vont prêter. Ils vont décrocher tout le Salon Carré pour installer mes toiles, Giotto, Ucello, et les autres, y compris la Maesta de Cimabue", précise Pierre Soulages dans une interview à la Dépêche du Midi.
L’artiste, né à Rodez en 1919, grand-croix de la Légion d’honneur, fête ses 99 ans et une de ses toiles vient d'ailleurs de franchir la barre de dix millions de dollars aux enchères à New York. Les présidents de la République française viennent tous lui rendre visite avec déférence. Un peintre panthéonisé de son vivant, déifié par le marché international de l’art, exposé en 2009 au Centre Pompidou à Paris. Le maître du noir, sera ainsi accueilli au Louvre, dans le saint des saints des musées français. La part de vanité du vieil artiste ne peut donc qu'en être satisfaite.

Cf/ L'ingérence américaine dans la culture en Europe : L'art et la guerre froide, une arme au service des États-Unis par Emmanuelle Loyer


Un triptyque de Pierre Soulages mis aux enchères chez Christie's en 2018 pour 1,5 million d'euros



Paroles de Gilet Jaune ! La démocratie, un vain mot ?
La démocratie n'existe pas vraiment, aujourd'hui elle n'est qu'une illusion avec une représentation nationale qui ne correspond en rien aux catégories socio-professionnelles du pays.
Le politique, véritable prince des temps modernes, en incitant l'électeur à accomplir son soi-disant devoir de citoyen par le vote, ne cherche qu'à être légitimé.
L'électeur en tant que tel n'a pas de pouvoir de décision, tout est finalement régi par les marchés et les groupes de pression.
Mais la France porte toujours en elle les germes de la révolte républicaine et il reste difficile de prévoir, comme le prouve le mouvement des Gilets Jaunes, quand l'explosion se produira. Les Gilets Jaunes, en prônant un Référendum d'Initiative Citoyenne, pensent se réapproprier un certain pouvoir direct et montrent également que l'esprit de la Révolution persiste encore.


Le nom de républicain est donné généralement à tous ceux qui préconisent, pour tout système valable de gouvernement, l'instauration d'une République où chaque citoyen, égal aux autres, aurait théoriquement acquis le droit démocratique de s'exprimer et d'intervenir dans la bonne marche de l'État.
L'esprit de 1789 donne la priorité à la liberté et proclame un État de droit qui exclut, en principe, l'arbitraire et rend la justice indépendante du bon vouloir du prince.
230 ans nous séparent de la Révolution française, avec deux siècles de controverses, d'illusions, d'interrogations, de manifestations et polémiques, alors, puisse le RIC des Gilets Jaunes et le Grand Débat nous apporter dès cette nouvelle année davantage de Démocratie et de justice sociale.





Images du 17 et 24 novembre 2018


Gilets Jaunes, pour ne pas parler de la crise de la démocratie, quelques pistes d'économie pour le désendettement de la France :
Suppression pure et simple du Ministère de la culture qui reste l'une des principales sources d'arbitraire du pays.
Ministère des affaires étrangères : suppression de certains Consulats et encadrement sérieux des dépenses de représentations.
Suppression ou refonte du Sénat avec fusion du Conseil économique et social.
Fin de l'ensemble des privilèges "républicains", pour le symbole, et dans l'esprit de la nuit du 4 août.
Référendum d'Initiative Citoyenne pour une vraie démocratie.
Réforme nécessaire de la constitution avec parité professionnelle de la représentation.

Sans culotte, culottée

Gilets Jaunes - Sans Culottes, même combat ?
Hier, la campagne qui se paupérise et se révolte ; aujourd'hui, des territoires oubliés avec une classe moyenne qui entrent en sédition. Les « gilets jaunes » sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société. Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation, assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne.
Depuis la prise de la Bastille du 14 juillet 1789 s'est développée, notamment dans les campagnes, une vague de révoltes. Dans certaines régions, des paysans s'en prennent aux seigneurs, aux « livres terriers » qui servent alors à établir les droits seigneuriaux.

La nuit du 4 août est une réponse à cette insurrection. L'Assemblée constituante est en train d'élaborer la future constitution ainsi que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen lorsqu'elle reçoit des récits inquiétants à propos de l'instabilité qui sévit en France. Face à cette crise, deux solutions sont alors envisagées. La première veut réaffirmer les valeurs de la propriété, et donc contrôler la révolte. Cette solution est vite rejetée, car elle n'aurait fait que renforcer l'opposition des paysans au système féodal. La seconde solution envisage d’instaurer un réseau de bureaux de secours, qui permettraient d'aider les plus pauvres. Mais cette solution ne répond pas à l’urgence de la situation.

Les Femmes Gilets Jaunes

Mouvement des Gilets Jaunes, attentat de Strasbourg, mobilisation lycéenne...
La grogne gagne dans les rangs des policiers, largement mis à contribution alors que plusieurs de leurs revendications ne sont selon eux pas entendues par le gouvernement.
Plusieurs associations appellent à un "acte 1" des policiers et à une mobilisation jeudi 20 décembre.
"Les policiers sont à bout et ne bénéficient d'aucune reconnaissance". Le syndicat Unité SGP Police a annoncé samedi 15 décembre sur Twitter un "acte 1 de la colère des policiers". Le syndicat reprend ainsi le vocabulaire des "gilets jaunes" dont l'acte 5 a eu lieu samedi 15 décembre.

La vigilance reste de mise !
En pleine mobilisation des Gilets Jaunes, les banques françaises vont participer à "l'effort collectif". Elles se sont engagées la semaine dernière à ne pas augmenter les tarifs bancaires des particuliers en 2019.
Mais la mesure devrait rester symbolique, selon une étude du comparateur Panorabanques.com qui a épluché les tarifs de 70 banques représentant près de 70% des Français bancarisés, qu'il s'agisse des prix pour la tenue de compte, les virements, ou la carte bancaire. Et, selon lui, l'an prochain, les clients de ces établissements auraient dû payer 195,20 euros de frais. Avec le gel promis, ils n'en paieront que 194,30 euros. Soit une économie de 0,90 euros.

AFP, publié le lundi 17 décembre 2018
Jean-Luc Reitzer est député de la troisième circonscription du Haut Rhin.
Lors d'une audition sur la transparence de la vie publique, qui se déroulait à l'Assemblée Nationale, l'élu a pris la parole afin de dénoncer les conditions de travail auxquelles il doit se plier, mais également pour dénoncer un salaire bien trop bas.
Au micro, devant ses semblables, il se dit fatigué de devoir justifier ses frais pour se faire rembourser et devoir passer son temps à collecter les factures et les additions des restaurants, il lance "On n’est pas des truands ! On n’a pas besoin d’être en permanence suspecté de vouloir s’en mettre plein les poches".
Et pour lutter à la fois contre la fraude et la procédure des notes de frais, le député propose tout bonnement une augmentation du salaire des députés.

5300 euros de salaire auquel s'ajoutent des indemnités destinées aux frais des élus d'environ 5000 euros mensuels ne lui semblent donc pas suffisant ?
Par ailleurs les députés sont autorisés à emprunter le réseau SNCF en première classe gratuitement, ainsi que les transports parisiens, ce qui arrive cependant rarement puisque les élus bénéficient d'une voiture avec chauffeur.

1350 euros de pension ou de salaire médian pour un Gilet Jaune. Une même TVA que l'on soit riche ou pauvre...


"C'est une mascarade", "du pipeau", "de l'esbroufe, du saupoudrage": A Marseille, à Rennes, comme au rond-point de Varennes, les "gilets jaunes" ne décolèrent pas après l'allocution d'Emmanuel Macron, et promettent un Ve acte qui peut être la fin de la Ve République.

Au rond-point du Boulou en Pyrénées-Orientales, à la nuit tombée lundi soir, quelque 150 "gilets jaunes" ont écouté attentivement les mots du chef de l'Etat autour d'un haut-parleur, avant de se mettre à vociférer en choeur. "Il essaie de faire une pirouette pour retomber sur ses pattes. On voit bien qu'il n'est pas sincère, que c'est de la poudre aux yeux", lance Jean-Marc, un garagiste."C'est de l'esbroufe, des effets d'annonces, du saupoudrage, on dirait même que c'est de la provocation", abonde Thierry, 55 ans, mécanicien vélo qui a enfilé le gilet jaune il y a quinze jours.
"Peut-être que si Macron avait fait cette allocution il y a trois semaines, ça aurait calmé le mouvement, mais maintenant c'est trop tard", estime Gaétan, 34 ans, l'un des référents du groupe "Rennes Lapins Jaunes".

Venus des quatre coins du Tarn, les "gilets jaunes" réunis sur le rond-point de Réalmont lâchent soupirs et rires nerveux. "Le peuple lui demande de démissionner et lui impose des sparadraps sur des brûlures au 3e degré..."

Pour Luc, pizzaïolo à Marseille, "c'est une mascarade. Il annonce des primes versées par les employeurs, mais comment vont-ils faire, ils n'ont plus de sous".

Certains "gilets jaunes" voient quand même "une prise de conscience" voire une "avancée" dans le discours présidentiel. "L'augmentation du Smic de 100 euros, c'est vraiment pas mal", se réjouit Erwan, l'un des porte-parole à Rennes. Les annonces pour les retraités qui gagnent moins de 2.000 euros "ça va quand même leur faire un petit plus", "la prime de fin d'année aussi !". "Il a même parlé des grandes entreprises qui ne payent pas leurs impôts en France, on espère que ça bougera là-dessus aussi".

"Il y a de bonnes idées, un mea culpa, qui arrive trop tard mais on ne va pas cracher dessus", abonde Claude Rambour, 42 ans, "gilet jaune" membre des "Gaulois de Calais". Mais "il aurait dû aller plus loin", dit le quadragénaire qui craint que ce discours veuille "diviser les gilets jaunes".

"On va prendre le temps de réfléchir, d'interpréter, d'en parler entre nous", explique Laure, une mère sans-emploi de Gironde, qui n'est pourtant "pas convaincue".

Mais "le fait qu'il ne revienne pas sur la suppression de l'ISF, c'est pire que tout. C'est par là qu'il a allumé la mèche et il n'éteint pas l'incendie, fustige à Montceau-les-Mines Pierre-Gaël Laveder. Globalement, "Macron n'a pas vraiment pris la mesure de ce qui se passait. On en est maintenant à demander un changement de système". Le militant CFDT prévient que ça risque "de péter cette nuit" et "samedi, le Ve acte, ça peut être la fin de la Ve République". 

Cf/ AFP, le 10 décembre 2018 

Le président de la République a fait plusieurs annonces lundi 10 décembre. Le discours n'a pas été suffisant pour les gilets jaunes de la Nièvre, qui souhaitent poursuivre leur mobilisation.
Emmanuel Macron "nous a endormis ; ce qu’il propose nous sert à rien", estiment certains gilets jaunes sur le rond-point de Textilot, à Varennes-Vauzelles. À Decize, Corbigny, Guérigny, Cours-les-Barres et différents points du département, le mouvement n’est pas levé.

sur le rond-point de Varennes-Vauzelles

Aménagements, ravitaillement, occupation : comment vivent les gilets jaunes au rond-point de Textilot à Varennes-Vauzellen. Pour les gilets jaunes nivernais, les mesures annoncées par le président lundi 10 décembre ne permettent pas de toucher la totalité de la population. "Ce sont des mesures pour diviser." Au rond-point de Textilot, ils sont nombreux à demander la démission d'Emmanuel Macron.
Avant le discours de 20 h, les gilets jaunes avaient donné leurs revendications au conseiller communautaire de l’agglomération de Nevers, Fabrice Berger. "Ce sont des revendications nationales, mais qui passent par le local pour qu’elles soient entendues", ajoute Benoît, le porte-parole du point de Textilot.

Au lendemain des annonces faites par le président, les revendications restent également insatisfaites à Decize. Les gilets jaunes donnent rendez-vous à tous ceux qui veulent les rejoindre, samedi, à 10 h, au rond-point de la gare.

Au rond-point de Botanic, à Varennes-Vauzelles, les forces sont toujours présentes. Ici non plus, le discours n’a pas convaincu. "Il n’a répondu à rien. On n’attend plus rien de lui, sauf sa démission." Les revendications sont aussi multiples que le nombre de gilets jaunes : suppression de l’ISF, Smic à 1.500 €, baisse des taxes, augmentation des indemnités chômage, référendum, etc. Les gilets jaunes veulent pouvoir révoquer les élus s’ils ne sont pas capables de gouverner. 

lejdc.fr/ Anne-Charlotte Eveillé 




Les Gilets Jaunes de la Nièvre manifestent, comme ailleurs !

De nombreux événements émergent sur Facebook pour samedi 15 décembre. La manifestation est baptisée par tous : Acte V des Gilets Jaunes.
La plus populaire, et la plus classique, sera la marche sur les Champs-Elysées intitulée "Acte 5 : Macron Démission" qui regroupe déjà 9 900 participants et 63 000 intéressés. Quand certains appellent à marcher sans violence, l'événement s'intitule "Préparons Noël", et ne donnent pas encore l'itinéraire de la manifestation, d'autres ne précisent qu'une adresse : Palais de l'Elysée, et une heure : 22h samedi. Déjà un succès pour ce dernier appel qui réunit 5 500 participants et 39 000 intéressés.

La bonne idée des Gilets Jaunes !
A quatre jours de la prochaine manifestation, les internautes appellent à une prise de contrôle des médias publics. L'objectif : Assurer la communication des idées dans toute leur diversité en France et non faire propagande pour tous les intérêts Prédateurs souligne l'événement Gilets Jaunes : on reprend le contrôle des médias ! Son parcours ? Un départ de la Maison de la Radio, pour rejoindre les locaux de France Télévisions. 

Gilets Jaunes et fracture territoriale
La presse parisienne regarde la province avec condescendance, parfois aussi, hélas, avec un dédain émaillé d'ironie.
Ces médias, cette presse parisienne proche du pouvoir et, bien entendu, ses journalistes aux salaires sans commune mesure avec ceux de leurs collègues de province, bénéficie de multiples avantages et de trop nombreux abonnements institutionnels de complaisance. Ces médias sont incontestablement toujours promptes à parler d'eux-même, à inviter les mêmes personnes appartenant à un cercle restreint... Le reste finalement n'est qu'accessoire !

Jusqu'alors, avec les différents médias, écrits, radio et télé-diffusés, le destinataire était essentiellement passif, se contentant de choisir et de recevoir sa source d'information, sans autre participation possible.
Mais aujourd'hui, par l'intermédiaire de l'Internet et des réseaux sociaux, ce même destinataire a désormais l'opportunité de devenir un acteur actif :
En exprimant son point de vue - En traitant l'information - En la rediffusant. Alors, profitons-en !

Coup de gueule contre Mme Caroline Fontaine qui a publié la semaine dernière, dans Paris Match, un reportage sur la ville de Nevers par Christophe Callabat, gérant de Europhoto Studio, commerçant nivernais, et heureux de vivre avec sa famille dans ce vert pays des eaux vives. 

Nevers, ville morte : un symbole pour les gilets jaunes ! Publié le 01/12/2018

"Après une enquête approfondie, cette journaliste a pondu un article de trois doubles pages avec en très gros titre :
NEVERS VILLE MORTE !

En plus de diffuser des fausses informations sur la ville, elle ne cite jamais, par exemple, l'INKUB, pôle de Startups numériques parisiennes préférant venir s'installer ici à Nevers , ni l'ISAT, la faculté avec ses 700 étudiants en ingénierie automobile reconnue dans le monde entier.
Elle préfère parler, je cite, de « commerçants obligés de baisser leur rideau » , de « partout le gris noirâtre des façades » , de « nos enfants qui quittent Nevers et qui ne reviennent jamais ! ».

Tout cela est illustré par des photos tristes, dont la principale est une sorte de noir et blanc fadasse d'une vieille rue pavée prise sous la pluie en Novembre.
Tout ceci ressemble à des images douloureuses et sombres sur le thème de conflit social début XXème et si bien raconté par Emile Zola dans Germinal !
Malheureusement pour Mme Fontaine, ce n'est pas en essayant de copier le style de notre illustre écrivain, qu'on y arrive tout juste à la cheville ! D'accord ! C'est du journalisme dans Paris Match ! Vous savez ce magazine qui a consacré de nombreuses Une à Benjamin Castaldi !

Le slogan de Paris Match étant : Le poids des Mots , Le choc des Photos ! Je vous suggère de le renommer « Le roi des Démagos , Le chic des Mégalos ! »
Madame, je ne boirai pas vos paroles, et si vraiment vous avez les idées aussi noires que vos écrits, je vous conseille comme thérapie de cesser de collaborer avec PARIS MOCHE !"







Souvenir de Mai 68. Parmi les revendications, l'une d'entre elles, d'ailleurs aujourd'hui réclamée par plusieurs Gilets Jaunes : La suppression du Sénat ! Le référendum sur le projet de loi relatif à la création des régions et à la rénovation-fusion du Sénat eut lieu le 27 avril 1969 et provoqua,
dès le lendemain, la démission du Général De Gaulle.


Désormais, grâce à Internet, tout se sait !
Les privilèges, les passe-droits de quelques-uns deviennent insupportables
et les réseaux sociaux permettent non seulement de réagir à ces injustices
mais aussi de se mobiliser, de se donner rendez-vous au proche rond-point,
comme en atteste le mouvement salutaire des Gilets Jaunes.

Ladite démocratie représentative, qui n'en avait d'ailleurs que le nom, se trouve sérieusement remise en cause et le peuple des oubliés peut légitimement en être fier. La « honte », pour reprendre le vocable du contesté représentant de la France, ne se situe certainement pas où celui-ci le pense. 

"On n'a pas besoin de ces politiques, c'est nous qui allons vaincre,
a notamment estimé un gilet jaune".

Jean-Luc Mélenchon a affirmé jeudi 29 novembre sur France2 qu'il manifesterait samedi sur les Champs-Élysées aux côtés des Gilets Jaunes.
Le leader de La France Insoumise a laissé entendre que sa présence serait discrète. "Mais je m'arrange pour que ma présence soit la plus efficace possible, c'est-à-dire que j'évite les concentrations de caméras autour de moi" ?
Tous les moyens sont bons pour faire parler de soi, ne nous y trompons pas ces leaders médiatiques de parti, pour en arriver là, n'ont manqué ni de cynisme, ni de vanité, ni d'ambition.
Et leurs préoccupations premières sont très éloignées de celles des Gilets Jaunes. 

Paroles de Gilet Jaune nivernais
"Je suis Gilet Jaune et je n'appartiens à aucun syndicat ou parti politique, désabusée, je ne vote plus depuis longtemps, d'ailleurs je ne suis même plus inscrite sur les listes électorales.
Mais la semaine dernière je me suis arrêtée au rond point de Varennes, j'ai endossé mon gilet jaune pour montrer ma solidarité, et j'y suis restée toute la journée..." 


" Installé depuis plus d'une semaine sur le rond-point je n’attends rien du gouvernement. Je pense même que les annonces de Macron mardi vont mettre le feu aux poudres. Suite à un appel sur Facebook, je réponds présent les jours où je ne travaille pas. Les écoles qui ferment, les services publics qui disparaissent, y en a marre de ce dédain de Paris pour les territoires..."
Les Gilets Jaunes sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société. Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation, assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne.



Mais, pendant ce temps là, une Assemblée démocratique et extrêmement représentative, avec de nombreux citoyens-travailleurs en son sein, débat sur l'opportunité d'un texte de Loi de la plus haute importance, c'est-à-dire sur la pénalisation de la fessée ! Les Gilets Jaunes n'ont donc aucune raison d'être inquiets et de se plaindre, ils sont bien gouvernés par de bons représentants toujours soucieux de leurs préoccupations quotidiennes. Ils peuvent rentrer chez eux, dormir tranquilles et être totalement rassurés.

Belgique, Allemagne, Serbie... Les Gilets Jaunes français semblent faire des émules. Le mouvement des Gilets Jaunes contre la hausse du prix des carburants et la perte de pouvoir d'achat, nouveau credo d'une nouvelle Europe ?

Un nouveau soutien pour les "gilets jaunes". Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, Sud-Rail annonce son intention de se rallier au mouvement et appelle les cheminots à manifester ce samedi 8 décembre.

Préavis de grève déposé !
Un préavis de grève reconductible a été déposé pour cette date en ce sens. "Comme dans la société et ses millions de travailleurs pauvres, les travailleurs du rail ont les mêmes problèmes pour boucler la fin de mois. Ce ras-le-bol est aussi le nôtre".

Le mouvement de contestation dans les lycées s'amplifie et plusieurs syndicats d'enseignants rejoignent désormais les mobilisations. 


La fracture ou le décalage entre la province et Paris ne semble, hélas, pas seulement politique. Il ne concerne pas uniquement la très grande différence des salaires, donc le pouvoir d'achat, et l'usage, ici, trop souvent incontournable de la voiture...

Copie d'un second mail envoyé par une commerçante à Caroline Fontaine,
journaliste à Paris Match, relatif à son article sur Nevers.

Bonjour,
Je vous écris suite à la parution de l’article dans Paris Match la semaine dernière sur Nevers.
Je vis et je travaille à Nevers, je suis commerçante depuis plus de 20 ans.
Je propose du mobilier contemporain de belles marques Cassina,, Ligne Roset, Vitra et bien d’autres. Vous trouverez ci-joint la photo de ma boutique et qui ne ressemble en rien aux photos de votre article.
Il y a une qualité de vie ici qui est géniale, peu de stress, un air respirable, manger bien pour un prix abordable, une offre culturelle riche, une belle campagne et tout cela à 2 h de Paris.
Je suis prête à vous rencontrer à Paris en début d’année pour vous montrer aussi le bon côté de la ville.
Vous parlez des employeurs, je vous rappelle que l’ensemble des commerçants représentent un nombre importants d’emplois.

Aujourd’hui le nombre des achats sur internet met en péril ces emplois mais comme partout ailleurs et surtout dans les villes moyennes.
Le consommateur doit en être conscient, et réfléchir aux conséquences désastreuses pour l’économie du pays d’acheter sur des sites basés à l’étranger. (pas d’impôts collectés)
Malheureusement c'est Amazon qui ressortira vainqueur de la lutte des gilets jaunes, et ce n’est pas ce genre d’article et photos volontairement orientées qui va nous aider.
Je ne comprends pas l’intérêt de votre journal à publier ce genre d’article catastrophe, vous prendriez plus de plaisir à voir les bons côtés et encourager les initiatives nombreuses.
Mais peut-être que les actionnaires que Paris Match ont des intérêts à tout cela ?
Pour résumer mon point de vue, je préfère encore être commerçante à Nevers que journaliste à Paris Match.
Je reste à votre disposition, 

Lagardère Active : presse, audiovisuel (radio, télévision, production audiovisuelle), numérique et régie publicitaire.
Presse écrite : Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Le Journal du dimanche...
Radio : Europe 1, Virgin Radio, RFM...
Télévision : Gulli, Canal J, MCM...

La ronde des Gilets Jaunes sur le bld Mal Juin à Nevers

Plus d'inégalités territoriales
"Les baisses de densité s'accentuent dans les départements déjà affectés" par la désertification médicale, constate l'Ordre des médecins. Les grandes villes semblent, elles, de plus en plus attractives. Au phénomène général de métropolisation s'ajoutant la présence des centres hospitalo-universitaires.
Paris évidemment arrive en tête des département les mieux dotés avec 687 médecins pour 100.000 habitants, loin devant le Rhône avec environ 350 et les Bouches-du-Rhône. Tout au fond du classement, sur le territoire métropolitain figurent l'Ain, l'Eure et, bien entendu, la Nièvre.


« Des députés LREM font le tour des médias pour dire que le gouvernement ne changera pas de cap. Et nous n'avons pas envie d'être des marionnettes ! »
Les représentants du Collectif Gilets jaunes Libres, qui ont appelé dimanche à une sortie de crise, et également après quelques menaces, n'iront donc pas discuter à Matignon ce mardi.

"Lycéen, ambulancier, chômeur, smicard, classe laborieuse, classe moyenne... Le mal est profond et vous même ne le voyez pas ! Raffinerie à l'arrêt ! Port bloqué ! Action péage gratuit... Où est-ce que l'état a encore la main ? Nulle part ! Samedi sera enfin le moment où le peuple français sera plus fort que le gouvernement !".
Sur les réseaux sociaux, le nouvel appel à manifester pour samedi est intitulé "l'acte IV, dissolution de l'Assemblée nationale" et, pour les économies et le symbole on pourrait ajouter : suppression de l'inutile Sénat.




"Les Français n'ont pas du tout été convaincus" par les annonces du chef de l'État, a déploré dans la soirée Éric Drouet, l'un des porte-parole des "gilets jaunes" à l'issue de sa rencontre avec le ministre de la Transition écologique François de Rugy, annoncée un peu plus tôt dans la journée. La manifestation de samedi prochain à laquelle appellent certains "gilets jaunes" est du coup "maintenue", a-t-il soutenu. "Il y aura le rendez-vous, comme samedi dernier, aux Champs-Élysées. Le souhait de tous les gilets jaunes c'est de continuer chaque samedi comme ça, aux Champs-Élysées".

Une délégation de huit "porte-parole" a été créée lundi pour engager une prise de contact avec les autorités et porter une série de revendications. Mais leur représentativité fait débat au sein même de ce mouvement hétéroclite, né sur les réseaux sociaux hors de tout cadre politique ou syndical, certains affirmant qu'ils se sont "auto-proclamés". 

Ce mercredi 28 novembre, Brigitte Bardot a fait une sortie très remarquée sur les réseaux sociaux. Accompagnée de deux de ses chiens, l'actrice de 84 ans s'est affichée vêtue d'un gilet jaune, en soutien au mouvement. En légende, BB s'est contentée d'un "Avec vous !". Simple et efficace. 

Au moment où Monsieur MACRON diminue le montant des retraites, augmente les taxes, ce qui suit semblera sans doute un peu décalé ?

Elle a aujourd'hui 82 ans... et l’État a d'infinies douceurs pour elle et quelques autres !
L’État dépense encore 43 000 € par an pour le personnel et les déplacements d’Édith CRESSON, 25 ans après son départ de Matignon, sous François MITTERAND.
Aujourd'hui elle est bien évidemment à la retraite. Et pourtant, en tant qu'ancien premier ministre, l'État prend en charge le coût de sa voiture de fonction et le salaire d'une assistante.
C'est le secrétariat général du gouvernement qui gère les petits privilèges des anciens présidents de la République et anciens premiers ministres.

Au nom de la transparence et du droit d'accès aux documents administratifs, garanti à tous citoyens par une loi de 1978, MEDIAPART a obtenu le détail de ces frais. Non sans mal puisque la Commission d'accès aux documents administratifs a du être saisie.
S'agissant d’Édith CRESSON, pour l'année 2014, l'État a dépensé 33 817 € pour rémunérer une assistante.
Elle dispose également d'une voiture de fonction achetée en 2007 pour un montant de 44 467 €. Quant aux frais d'entretien de sa voiture de fonction, l'État a déboursé 4 233 € en 2014, ainsi que 5 189 € de carburant et 541 € pour l'assurance.
Au total, hors coût d'achat du véhicule, l'État a dépensé 43 780 €.
Sachant qu'elle touche les retraites liées à tous ses mandats de maire, députée, commissaire européen, est-ce bien raisonnable de continuer à financer une voiture et une assistante à une femme de 83 ans sous prétexte qu'elle a été Premier Ministre pendant un an ?
Et c’est pareil pour tous les anciens premiers ministres et Présidents.

Les cotisations sociales s'élèvent à 16,4 % du PIB, un taux largement supérieur à la moyenne de l'Union européenne. En pleine fronde des "gilets jaunes" contre la vie chère, Eurostat a publié mercredi 28 novembre son rapport sur la fiscalité européenne en 2017. Et dans ce domaine, la France arrive en tête en Europe. 

Invité de BFMTV mercredi 28 novembre, le Premier ministre a assuré qu'il faisait en sorte que la progression des dépenses de l'État soit limitée. Néanmoins le salaire des ministres ne sera pas abaissé.
Au lendemain du discours très attendu d'Emmanuel Macron sur la transition énergétique, Édouard Philippe a assuré ce mercredi matin 28 novembre sur BFMTV le service après-vente. Le Premier ministre notamment réaffirmé que la hausse des taxes sur le carburant serait bien appliquée le 1er janvier et que le Smic ne connaîtrait pas de coup de pouce l'an prochain et que le salaire des ministres serait maintenu. 

Le Gilet Jaune et les écarts des rémunérations
L'argument massue du haut-fonctionnaire préfet :
« Mais, monsieur, vous n'aviez qu'à faire des études ! »
La réponse du Gilet Jaune plombier :
« Dans mon métier la pratique reste plus importante que les études ! »
Sa conclusion : Avec vous on obtient une maison sur le papier mais, avec moi, on aura une maison pour vivre dedans.

"Gilets jaunes" : le gouvernement ne recevra pas les porte-parole en l'état actuel des discussions.
Quelques réponses de Gilets Jaunes :

Le petit marquis Griveaux va bientôt perdre de sa superbe... Continuez comme ça et vous aurez une situation pire qu'en mai 68 ! Tous les prétextes sont bons pour se voiler la face ! 

Vous vous préparez des lendemains qui déchantent !!! 

On appelle ça du mépris auprès du peuple, en plus du retard de Macron sur son discours inutile !

Continuez comme cela et la poudrière va exploser ! DANGER ! De telles réponses sont de la provocation et vont attiser la révolte. 

C'est fou cette position ! Enfin, surtout le dire ainsi... c'est allumer le feu et rendre les gilets jaunes encore plus aigris et en colère. 

C'est carrément de la provoc de la part du gouvernement, après faudra surtout pas s'étonner ! 

Griveaux, lui pas de soucis, pas besoin de crédit d'impôt pour changer ses fenêtres, il ne tire pas la langue le 20 du mois, ils veulent avoir raison sur tout, donc cela va mal se passer, pire qu'en mai 68 ? 

C'est sûr que quand on voit à quoi sert un porte parole, le gouvernement pourrait économiser un salaire. 

Et notre super gouvernement met de l'huile sur le feu, nous sommes gouvernés par des irresponsables. 

Le Gouvernement déclare la guerre. 

Exactement ce qu'il ne fallait pas faire surtout avant la prise de parole du grand Manitou qui va faire pschitt, comme un pétard mouillé. A croire que si le lait déborde chez Griveaux, il augmente l'intensité de la plaque de cuisson. 

Donc demain , il faut continuer , amplifier et être encore plus motivé. 

De toute façon le dialogue ne sert à rien, vu que Macron décide seul. 

"Une fois… qu'il n'y aura plus de contestation, nous serons ouvert au dialogue" dit-il ? Mais c'est de la provocation ! En d'autres termes : "quand vous ne vous plaindrez plus on vous écoutera" Monsieur Griveaux fait une déclaration de guerre aux citoyens Français, consommateurs et contribuables... Je souhaite que le mouvement des gilets jaunes ... Lire la suite 

Et bien, si il ne veut pas dialoguer, la suite on la connait, il sera le seul responsable, là, toujours aussi méprisant, du jamais vu, retour en ROYAUTE !​​​


Les taxes, comme la TVA, ne sont pas proportionnelles et impactent davantage les revenus modestes.

Enfin une réponse à la Révolte fiscale : Un "Haut Conseil pour le climat", composé de 13 experts et scientifiques, devrait s'installer officiellement demain mardi et, pourquoi pas ensuite, pour résoudre une bonne fois pour toute le problème d'équilibre budgétaire, une hausse de la TVA ? Pour financer le Haut Conseil...
Les "gilets jaunes", dont les revendications sont entendues, pourront crier au scandale. Cette révolte fiscale risque de tourner à la crise démocratique, tant le malentendu entre le pouvoir politique et, semble-t-il, une majorité de Français ne cesse de se creuser. Ce ne sont pas des mesures technocratiques comme la nomination d'un Haut Conseil qui changeront quoi que ce soit, la naïveté a également ses limites...


Les « gilets jaunes » sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société.
Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation,
assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne.

De : "JOUANNO Chantal (Présidente) - OH/CCM/CNDP" <chantal.jouanno@debatpublic.fr>
Envoyé : lundi 7 janvier 2019 18:18
Cc : AUGAGNEUR Floran (Vice-Président) - OH/CCM/CNDP; PETIT Catherine - OH/CCM/GDN
Objet : Re: Doléances de Gilets Jaunes

Bonsoir Monsieur,
Je vous remercie de votre contribution pour le Grand débat et du temps que vous avez consacré à celle-ci compte tenu des nombreux sujets que vous évoquez. Nous l'intégrerons bien évidemment dans les conclusions de ce débat.
Bien cordialement

Chantal Jouanno
Présidente
244 Boulevard Saint-Germain - 75007 Paris
+33 (0)1 44 49 85 55

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Apportez votre contribution à la réflexion collective
en rendant publique vos propositions sur chacun des 4 thèmes mis au débat.

"Marre des politiciens de carrière", dans le Nord ; "abolition des privilèges",dans les Bouches-du-Rhône ; suppression d'"avantages scandaleux", en Ille-et-Vilaine... Dans les cahiers de doléances mis à disposition dans le cadre du grand débat national voulu par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des "gilets jaunes", la dénonciation des privilèges accordés aux responsables politiques nationaux revient presque systématiquement à l'image d'un message laissé à la mairie de Martigues : "pourquoi les présidents, ministres, députés continueraient à toucher des prestations après la fin de leur mandat" ?

Certaines questions du Grand Débat, propres aux revendications des Gilets Jaunes comme la fin des privilèges républicains, sont soigneusement écartées du questionnaire ; d'autres, ne présentent qu'un intérêt relatif quand il ne s'avère pas tout bonnement impossible d'y apporter une réponse constructive...

Vie institutionnelle et démocratique

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Il faut associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique.
Établir une parité socio-professionnelle stricte de la représentation nationale avec une part de proportionnelle.
Les représentants seront élus avec salaire médian et frais annexes étroitement contrôlés.
Il faut mettre fin aux indemnités et privilèges républicains comme les rentes à vie ou les présidences de commissions et comités fictifs.

Faut-il reconnaître le vote blanc ? Oui !

Faut-il rendre le vote obligatoire ? Non !

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ? Non !

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Le Référendum d'Initiative Citoyenne doit entrer dans la Constitution. Avec établissement d'un cahier des charges simple et précis, encadré par un organisme de contrôle indépendant. Chaque proposition de loi déposée par tout citoyen devra comporter un nombre à définir de signatures. Ladite proposition de loi devra être discutée, complétée, amendée par l’Assemblée nationale qui aura l’obligation de la soumettre au vote de l’intégralité des Français.

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose.

Pourquoi ?
Car il n'est jamais bon de posséder trop de pouvoir.

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Sans doute établir une bonne dose de proportionnelle !

L'électeur en tant que tel n'a pas de pouvoir de décision, tout est finalement régi par les marchés et les groupes de pression, y compris politiques. Mais la France porte toujours en elle les germes de la révolte républicaine et il reste difficile de prévoir, comme le prouve le mouvement des Gilets Jaunes, quand l'explosion se produira. Les Gilets Jaunes, en prônant un Référendum d'Initiative Citoyenne, pensent se réapproprier un certain pouvoir direct et montrent également que l'esprit de la Révolution persiste encore et toujours.

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ? Oui

Si oui, lesquels ?
En divisant par deux du nombre total d'élus.

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
La démocratie n'existe pas vraiment, aujourd'hui elle n'est qu'une illusion avec une représentation nationale qui ne correspond en rien aux catégories socio-professionnelles du pays. Le politique, véritable prince des temps modernes, en incitant l'électeur à accomplir son soi-disant devoir de citoyen par le vote, ne cherche qu'à être légitimé.

Faut-il prendre en compte le vote blanc ? Oui

Si oui, de quelle manière ?
Le comptabiliser, c'est déjà amener l'élu à plus de modestie.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Avoir recours au Référendum, notamment avec des questions claires et explicites.

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Je ne sais pas

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Peut-être aucun ! Suppression ou refonte du Sénat avec fusion du Conseil économique, social et environnemental.
Abolition de l'ensemble des privilèges "républicains", déjà pour le symbole.

Faut-il les transformer ? Oui !

Si oui, comment ? En les divisant par deux, peut-être même en les supprimant.

Vie citoyenne

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l’état et les religions de notre pays ?
La question aujourd'hui ne se pose pas vraiment et semble éloignée des préoccupations quotidiennes.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Les fiches didactiques présentant les quatre thèmes, avec séries de questions – ouvertes et fermées – peuvent paraître parfois en décalage avec les préoccupations quotidiennes des Français et des Gilets Jaunes.

L'observateur critique ne manquera d'ailleurs pas de déceler dans le questionnaire du Grand Débat, l'empreinte d'un rédacteur technocrate.
En effet, comment apporter des réponses, autre que vaines, à ces interrogations : - Quel est le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? Et que faudrait-il faire ? Comme si les français étaient en mesure, à l'échelle mondiale, d'apporter seuls la solution. - Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et les valeurs intangibles de la République ?

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Établir une représentation directe sans aucun doute

Nombreuses sont les demandes de ce questionnaire, sans parler d'utopie, qui peuvent aussi revêtir un caractère assez démagogique et comment y répondre ?

Immigration et intégration

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ?
Une politique d’intégration digne, avec prise en compte des migrations forcées.

Environnement

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
Ici,en Morvan, le réchauffement climatique dont on parle tant n'est pas flagrant et l'hiver reste rigoureux.

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Comment finance-t-on la transition écologique et qui doit être concerné en priorité ?

67 millions de Français face à 1 394 millions de Chinois, avec presque autant d'habitants en Inde, et qui aspirent désormais tous au même modèle de consommation, la réponse n'appartient donc pas au seul peuple de France.
Par la fin du CICE avec utilisation des fonds pour financer la transition écologique, notamment par des recherches sur les véhicules à hydrogène.

Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
Hélas, peu de solution, si ce n'est moins consommer avec un retour au malthusianisme économico-démographique de niveau mondial. Autrement dit la fin du capitalisme ?

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ? Non

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ? Non

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Interrogation démagogique. Bien entendu, dans la mesure du possible. Mais il reste toujours peu de solution réaliste pour un campagnard !

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Des aides avec normes pour l'isolation des logements, sans oublier les lieux publics.

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ? Non

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Hélas, pas grand chose !
Comme si les français étaient en mesure, à l'échelle mondiale, d'apporter seuls la solution.

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La transition écologique, le troisième thème, essentiel à notre avenir, semble pour le moins en contradiction avec la façon dogmatique d'Emmanuel Macron d'appréhender le monde à travers la finance et le libéralisme économique qui poussent à toujours consommer davantage, en se souciant relativement peu d'écologie.
Une remise en cause radicale de la société correspond nullement à sa formation ni, d'ailleurs à ce jour, au souhait d'une large majorité de français : N'est-il pas question initialement de pouvoir d'achat ?

Mesures économiques

Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
Indiquer clairement où va ledit impôt, vers qui ? vers quoi ? Pourquoi ?

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Progressivité totale de l’impôt sur le revenu. Avec une échelle des salaires raisonnable. En France, ce ratio est de 1 à 104, contre 1 à 67 au Japon.

Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
La TVA qui n'est pas progressive et qui impacte davantage les revenus modestes.

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
Par exemple les allocations familiales, en fonction des revenus et pas forcément nécessaire à toutes les familles.

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
Aucuns

Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?
Pour la cause animal, avec des sanctions accrues avec application stricte en cas de maltraitance.

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Simplification globale de la fiscalité avec suppression radicale des niches fiscales.

• Révision de la grille salariale des Hauts fonctionnaires. Des centaines gagnent plus de 15 000 € mensuel et un Trésorier-payeur général peut émarger à plus de quinze fois le SMIC.
• Fin de la politique d’austérité. Annulation des intérêts de la dette et remboursement du capital avec les 70 milliards estimés de fraude fiscale. Il faut supprimer certains ministères qui sont dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité.
• Suppression du Ministère de la culture qui reste l'une des principales sources d'arbitraire du pays. ( Gilet Jaune iconoclaste mais économe - La disparition du ministère de la Culture et donc de tout ce qui va avec : Délégation aux arts plastiques, Centres d'art, Villa Médicis, DRAC, FNAC..., aurait en outre l'énorme et juste avantage de mettre fin à l'orientation arbitraire et contre nature de la création artistique en France, c'est-à-dire d'en finir avec une forme d'art officiel. La somme ainsi mise de côté, environ dix milliards, serait loin d'être négligeable... )
• Ministère des affaires étrangères : disparition de certains Consulats et encadrement sérieux des dépenses de représentations.

L'organisation administrative

Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
Etat trop centralisé ! Gilets Jaunes - Sans Culottes, même combat ? Hier, la campagne qui se paupérise et se révolte ; aujourd'hui, des territoires oubliés avec une classe moyenne qui entrent en sédition. Les Gilets Jaunes sont un symptôme de plus d’une France qui ne fait plus société. Les classes urbaines aisées, gagnantes de la mondialisation, assistent indifférentes à la paupérisation de la classe moyenne...

Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ? Oui

Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ? Oui

Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ? Non

Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ? Non

Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ? Non !

Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ? Oui

Si oui, comment ?
Sans doute ! Mais comment répondre à ce genre de question :

Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?
Il y a trop d'échelons administratifs et de niveaux de collectivités locales.

• Division par deux du nombre de collectivités locales et d'élus
avec simplification du système administratif dans son ensemble.
• Aides aux petits commerces des villages et centres-villes en taxant notamment les « GAFA »
• Arrêt de la fermeture des services publics : bureaux de poste, écoles, services médicaux...
• Communes, pour une égalité réelle de la dotation par habitants.

Le mouvement novateur des Gilets Jaunes repose sur l'absence de dialogue, depuis plusieurs décennies, entre le monde d’en haut et celui d’en bas. Sans étiquette politique, il n’a pas de leader et touche des catégories sociales différentes ; il y a des hommes comme des femmes, des actifs comme des chômeurs ou des retraités… Le mouvement demeure fort, varié et déstructuré, son aspect positif reste d’avoir désigné autant ces catégories populaires trop souvent négligées, que tous ces territoires défavorisés.



Cette charte de 25 propositions pourrait rapporter jusqu'à 130 milliards d'euros,
mais combien coûterait-elle au Trésor public ?

http://marc.verat.pagesperso-orange.fr/Les-Gilets-Jaunes.pdf

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Benjamin Bakouch
Synthèse du thème démocratie et citoyenneté

Le thème démocratie et citoyenneté est au cœur du Grand débat national.
14 des 34 questions posées Emmanuel Macron dans sa Lettre concernaient ce thème.
Le premier axe de réflexion serait de rendre la citoyenneté à tous en parlant à la France des oubliés. Le politologue Pascal Perrineau, un des cinq garants du Grand débat national a dans son ouvrage Le vote disruptif (2017) ouvert des pistes et le vote blanc /vote obligatoire pourraient parler à cette France périphérique qui ne vote plus.
Dans le cadre du Grand débat j’ai organisé une réunion sur le vote blanc et j’ai eu l’occasion de rencontrer ces citoyens dépolitisés et nihilistes attirés par ce vote (compte-rendu Réunion). Trop de Français sont encore exclus du vote soit que ce soit pour des raisons juridiques (nomades, handicapés et prisonniers) ou matérielles (mal-inscription sur les listes électorales). Des processus électoraux innovants tels que le vote électronique, le vote par classement ou encore la proportionnelle devraient permettre de reconnecter les Français à la politique.

Durant le Grand débat les Français n’ont pas manqué d’imagination en proposant par exemple le retour du septennat ou l’inversion du calendrier électoral avec des élections de mi-mandat. Une meilleure organisation des élections (limitation du nombre de candidats) et des écoles de formation des élus transpartisanes pourraient aussi revitaliser la démocratie.
Le deuxième enjeu majeur du débat est de réconcilier la démocratie directe et représentative. Les Gilets Jaunes ont une forte envie de démocratie directe qui s’exprime à travers le RIC « en toutes matières ». Pourtant des dispositifs comme le référendum d’initiative partagée existent déjà mais n’ont jamais été utilisés. La démocratie locale peut être renforcée par différents dispositifs tels que le RIC local ou les budgets participatifs dans les villes qui rencontrent un succès croissant. Des expérimentations démocratiques telles que la démocratie participative à Saillans dans la Drôme peuvent en amener d’autres comme le tirage au sort de citoyens au Sénat ou encore la transformation du CESE en Chambre de la société civile.
Les corps intermédiaires auront tout leur rôle dans cette transformation et le syndicalisme obligatoire doit être questionné. La réduction du nombre de parlementaires et le non-cumul des mandats dans le temps prévu par la réforme constitutionnelle vont dans le sens d’une respiration démocratique.
Le troisième axe serait de mieux contrôler les dépenses et privilèges des élus. L’économiste Julia Cagé a été auditionnée par En Marche et a écrit un ouvrage passionnant Le prix de la démocratie (2018) ou elle souligne la déconnexion entre les élites politiques, économiques et le peuple (en France 10 % des plus riches donnent 53 % des dons aux partis). De nouvelles règles de transparence de la haute fonction publique devraient ainsi voir le jour avec la fin des privilèges des élites administratives et une administration plus proche des citoyens grâce à l’Open Data (donnée ouverte).
Le secteur politique sera aussi amené à toujours plus de transparence avec des règles plus strictes à l’Assemblée, au Sénat et au Gouvernement afin d’empêcher les conflits d’intérêts. Les partis politiques pourront être aidés d’une Banque de la démocratie afin de retrouver leur rôle d’acteurs majeurs du processus démocratique. La politique doit également être plus représentative à l’image de la France d’aujourd’hui. L’immigration et la laïcité ont toute leur place dans le thème Démocratie et citoyenneté et les Français sont profondément patriotes tout en en étant attachés aux valeurs universelles de la loi de 1905.

De : Benjamin Bakouch <benjamin@bakouch.com>

Envoyé : vendredi 15 mars 2019 08:03

Objet : Re: Réunion Vote blanc et démocratie illisible



Bonjour à tous,

Dernier message pour vous informer qu'aujourd'hui 15 mars est le dernier jour du Grand débat national.
Ce fut un plaisir de vous accueillir à ma réunion sur le vote blanc le Lundi 21 janvier dernier.
Vous trouverez ci-joint mes 30 propositions pour le volet Démocratie et citoyenneté  dans le cadre du Grand Débat national. 
Vous trouverez également un résumé en une page de cette synthèse.

Bien à vous. 

Benjamin BAKOUCH
06 20 75 32 96 

MERCI !

J'ai lu avec attention votre Synthèse du Grand débat national - Thème Démocratie et citoyenneté

« Trop de Français sont encore exclus du vote soit que ce soit pour des raisons juridiques ou matérielles» - vous auriez du également ajouter : soit par manque de candidat représentatif de leurs idées, soit par manque de confiance tout simplement auxdits candidats.
« Le premier axe de réflexion serait de rendre la citoyenneté à tous en parlant à la France des oubliés. Les pistes, le vote blanc /vote obligatoire pourraient parler à cette France périphérique qui ne vote plus » - sans oublier le tirage au sort.
Quant au syndicalisme obligatoire, il me semble être une complète aberration.
La transparence de la haute fonction publique avec la fin des privilèges des élites administratives et politiques grâce à l’Open Data – avec internet tout se sait désormais – devient forcément incontournable.

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« Victor Hugo remercie les généreux donateurs prêts à sauver Notre-Dame de Paris et leur propose aussi de ne pas oublier Les Misérables »
Dès lundi soir, 15 avril, de nombreux Français qui soutiennent les Gilets Jaunes ont fait part de leur émotion avant de revenir à la réalité, selon les allégations du gilet jaune Ingrid Levavasseur.
Car depuis l’afflux extrême des dons pour reconstruire Notre-Dame, des voix se sont élevées pour dénoncer une générosité sélective. L’aide soignante, figure du mouvement qui a un temps envisagé de présenter une liste aux européennes 2019, a dénoncé « l’inertie des grands groupes face à la misère sociale alors qu’ils prouvent leur capacité à mobiliser en une seule nuit un pognon de dingue.»

Merci de penser aux Misérables !
L'incendie de Notre-Dame de Paris a provoqué une si vive émotion que deux jours après le drame, les dons affluent au point d'atteindre le milliard d'euros. Parmi les donateurs, de très grands bourgeois comme Pinault, Arnault ou Bettencourt. Leurs gestes ont néanmoins suscité d'inévitables interrogations face aux revendications sociales actuelles mais également face à l'opportunité des niches fiscales.
Concernant messieurs Pinault et Arnault, amateurs semble-t-il d'art contemporain et surtout rompus à l'optimisation fiscale permise, l'artiste Gilet Jaune pourra peut-être se consoler en pensant que ce sera autant d'argent qui n’ira pas à l’art dit contemporain et à la spéculation tant intellectuelle que financière.



Références à rappeler dans toute correspondance :
Dossier d’information : 2020-137
Dossier lié d'enquête : 2017-1611 Suivi par PEC
Courrier départ n° 2020-1271


envoyé : 16 janvier 2020 à 16:28
de : DDPP75 <ddpp@paris.gouv.fr>
objet : REPONSE A VOTRE COURRIEL
Votre plainte à l’encontre de la société «VOS TRAVAUX ECO»


Madame, Monsieur,
Veuillez trouver ci-joint la réponse à votre courriel (dossier 2020 – 137)
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur à l'expression de ma considération distinguée.

Pour le Directeur Départemental de la Protection des Populations
La Chef de Service
Elisabeth ZANELLI

Pour une administration exemplaire, préservons l'environnement.
N'imprimons que si nécessaire.


Bonjour Madame le Chef de Service,

J'ai lu votre courrier qui prête quelque peu à confusion et les interrogations demeurent :
Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué ? Pour justifier son emploi, à moins que ce ne soit que pour "noyer le poisson" ?
Pourquoi un intermédiaire à un Ministère déjà pourvu de Secrétariats ? Pour placer sans doute un autre ami ?

Par contre l'artisan à fait son travail, et bien fait et le seul productif dans l'affaire, mais on ne peut en dire autant de l'organisme chargé de distribuer les fonds publics.
Les gains de productivité parfois en contradiction avec l'écologie dont on parle tant, sont là, incontestables. Pourtant on parle de faire travailler tous les seniors jusqu'à 64 ans... Par économie ? Alors lesdits gains de productivité ne servent à rien et retournons à notre charrue.

Hélas, la Révolution reste à faire !Avec mes respects,

https://doleances-gilets-jaunes.blogspot.com/